L'ADN recueilli sous les ongles de Guylaine Potvin a permis d'arrêter Marc-André Grenon le 12 octobre 2022.
La biologiste judiciaire Valérie Clermont Beaudoin a présenté le projet patronyme qui a permis de faire avancer l'enquête dans le dossier de Guylaine Potvin, la jeune femme qui a été victime d'un meurtre en avril 2000.
La biologiste a réalisé une recherche dans une base de donnée à partir du profil génétique inconnu qui a été recueilli sur la victime pour obtenir un nom de famille qui pourrait correspondre au profil Y, un chromosome transmis de père en fils.
Les résultats ont permis de relier l'ADN inconnu au nom de famille Grenon avec une correspondance presque parfaite.
L'information a été transmise aux enquêteurs qui ont été en mesure d'arrêter un suspect en octobre 2022 qui est aujourd'hui l'accusé Marc-André Grenon.