Les patrouilleurs du Club Tobo-ski qui avaient remis leur démission en bloc n’ont pas réussi à convaincre la Ville de Saint-Félicien de négocier.
Maintenant employés de la ville depuis l’abolition des corporations a Saint-Félicien, les patrouilleurs souhaitaient que leur salaire soit augmenté à 20 dollars l'heure. Or, selon Gino St-Pierre, responsable des patrouilleurs, ses employés ont complètement été ignorés durant la négociation de la nouvelle convention collective.
Gino St-Pierre déplore le manque d’ouverture de la ville et appréhende une saison difficile au Club Tobo-ski car selon ce dernier, tous les centres de ski manquent de patrouilleurs. De plus, il ne comprend pas la décision de la municipalité car selon lui, les coûts reliés à la formation de nouveaux patrouilleurs seront plus importants pour la ville que l’augmentation que demandaient les patrouilleurs démissionnaires.
La ville de Saint-Félicien est actuellement à la recherche d’une dizaine de patrouilleurs pour assurer la surveillance des pistes pour la prochaine saison.