Le Tribunal administratif du travail a donné raison au Syndicat national des travailleurs des pâtes et papier d'Alma dans sa plainte pour ingérence contre PFR.
Dans les dernières semaines, les cadres de l'usine ont commenté la négociation en cours auprès des salarié, posant ainsi une entrave aux activités du syndicat.
La décision du tribunal ordonne ainsi à PFR de ne plus communiquer avec les travailleurs de l'usine.
La deuxième plainte déposée par le syndicat pour négociations de mauvaise foi a été toutefois été rejetée par le TAT.
Après avoir mis ses employé en lock-out le 4 juillet dernier, l'employeur a également suspendu l'assurance collective, en plus de retenir les paies de vacances et d'empêcher les travailleuses et travailleurs de récupérer leurs effets personnels.
La présidente du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean-CSN Manon Tremblay, dénonce cette tactique patronale.
L'employeur était tenu de maintenir l'assurance collective pendant au moins trente jours à compter du début du lock-out, ce qu'il n'a pas fait selon le syndicat.