La crise du logement ne fait qu'accentuer la souffrance des victimes de violence conjugale, notamment pour les femmes cherchant refuge à la Maison d'Hébergement La Passerelle d'Alma.
Avec ses 12 lits, l'établissement est continuellement saturé, laissant peu d'espoir aux femmes désireuses de fuir un environnement toxique.
La situation devient plus délicate alors que La Passerelle, sans limite de séjour fixe, voit ses lits occupés pour des périodes prolongées, contrainte de refuser des femmes en détresse faute de disponibilité.
La problématique ce n'est pas un manque de place, du moins, à la Passerelle. Par les années passées, nous avons toujours réussi à bien déservir notre clientèle, sauf que la problématique c'est que les séjours se prolongent en raison de la pénurie de logements. La recherche d'un logement occupe un temps considérable dans les tâches de nos intervenantes.