Les employés de garage qui ont quitté la CSD lors du lock-out dans l’industrie automobile au Saguenay-Lac-Saint-Jean n’auront pas à rembourser leur part de la dette contractée par le syndicat.
En décembre 2016, la Centrale des syndicats démocratiques a déposé une poursuite de 1,8 million de dollars contre 40 travailleurs qui ont rejoint les rangs de la FTQ quelques mois après la fin du conflit.
La poursuite visait les employés syndiqués d'Alma Toyota, de Rocoto Toyota à Saguenay et de L.G. Automobile à Roberval.
Selon le syndicat, tous les employés avaient une dette à payer et devraient la payer.
Dans une décision de 29 pages, le juge Jean-François Émond rejette la poursuite. Selon le tribunal, c’est le syndicat qui a contracté la dette et non pas chaque travailleur individuellement.
Pour le tribunal il s’agissait d’une cotisation syndicale que le travailleur n’a plus à payer lorsqu’il quitte le syndicat.